Beit Beirut

Description

Built in 1924 by the Lebanese architect Youssef Afandi Aftimos and then raised by two further floors by the architect Fouad Kozah in 1932, the neo-ottoman style building known as the "Yellow House" or the "Barakat Building" stands on the crossroad of Damascus street and Independence street. The name of the Yellow House comes from the ocher-coloured sandstone used for its construction.

Located on the former "green line", the Yellow House was a forward control post and sniper base during the civil war. In addition to its strategic location, the airy architecture of the Yellow House, with its transparency and varied shooting angles, was used for military purposes to control the surrounding area, known as the "Sodeco Crossroads".

Since the end of the war, the Yellow House, already badly damaged by the conflict, has continued to deteriorate from ageing and acts of vandalism. Threatened with demolition at the end of the 1990s, the Yellow House was finally saved thanks to the efforts of civil society and the commitment of the City of Beirut which led to an expropriation procedure granted on grounds of public interest in 2003.

Under the terms of the expropriation decree, the Yellow House will be restored to accommodate:
- a museum,
- a cultural and artistic meeting place,
- a facility for archiving research and studies on the city of Beirut throughout history,
- an urban planning office for the City of Beirut,
- an underground car-park.

The decree also provides for the construction of a new building on the free part of the land.

The project was initiated in 2008 following a cooperation agreement between the City of Beirut and the City of Paris.

Text Source: http://www.beitbeirut.org/ "> http://www.beitbeirut.org/


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Edifié en 1924 par l'architecte libanais Youssef Afandi Aftimos, puis surélevé en 1932 de deux étages supplémentaires par l'architecte Fouad Kozah, l'immeuble dit la « Maison Jaune » ou « Immeuble Barakat » marque de son style néo-ottoman l'angle des rues de Damas et de l'Indépendance. La Maison Jaune doit son appellation au grès ocre employé pour sa construction.

Située sur l'ancienne ligne de démarcation, la Maison Jaune a été un poste de contrôle avancé et un repaire de francs-tireurs pendant la guerre civile. Outre sa situation stratégique, l'architecture aérienne de la Maison Jaune, faite de transparences et de multiples angles de tirs, a été utilisée à des fins guerrières pour contrôler ce lieu, connu sous le nom de « carrefour Sodeco ».

Depuis la fin de la guerre, la Maison Jaune, meurtrie par le conflit, continue de se dégrader à cause de l'usure du temps et d'actes de malveillance. Menacée de démolition à la fin des années 1990, la Maison Jaune a finalement été sauvée grâce à la mobilisation de la société civile et à l'engagement de la Ville de Beyrouth, à travers une procédure d'expropriation au nom de l'intérêt public, prononcée en 2003.

Selon les termes du décret d'expropriation, la Maison Jaune sera réhabilitée pour abriter :
- un musée,
- un lieu de rencontre culturel et artistique,
- un lieu de conservation des recherches et études portant sur la ville de Beyrouth à travers l'histoire,
- un Bureau d'urbanisme de la Ville de Beyrouth,
- des parkings en sous-sol.

Le décret prévoit aussi la construction d'un immeuble neuf sur l'emprise libre du terrain.

Le projet a démarré en 2008 dans le cadre d'un partenariat entre la Ville de Beyrouth et la Ville de Paris.

Source du texte: http://www.beitbeirut.org/ "> http://www.beitbeirut.org/